Album

Kikou,

Depuis longtemps je souhaite mettre dans ce forum une galerie, juste quelques espaces silencieux, pour revivre nos souvenirs, et partager nos regards d'une vieille photo sépia, d'une image que l'on aime, peut être même au delà des mots !

Souvenirs fugaces, papillons multicolores tout fardés de noir et blanc, qui butinent nos souvenirs, et nous ouvrent la porte des songes ...

N'hésitez pas à remplir cet album de vos mille photos ...

Laissez nous errer sur ces quelques témoignages, juste ourlés de vos belles légendes !

Mille bises

Gaëlle

Au delà des monts, à l’horizon lointain des deux extrêmes, frontières de mondes en devenir, au croisement des errances et du froid d’une vie qui se cherche, et d’un firmament qui se tait.

Etrange symbiose, dualité sublime, le regard implorant du pêcheur, au plus haut des montagnes, à la recherche d’un signe, d’un Dieu, d’un espoir.

Combien de peines exaucées en cachette, sous la sueur du fardeau d’une vie d’espérance, à ériger des ruines, en tutoyant le ciel ?

Force dantesque, qui mène les hommes par delà leur folie profonde.

Mille bises

Gaëlle

La neige tombe sur le banc public, amours naissantes de cet été précoce !

Souviens toi Barbara, il pleuvait sur Brest ce jour là !

Amour en devenir, perdu dans la tourmente, folie des assauts d’un vent dérisoire !

Au delà de nous, et de ce banc perdu, il reste un rayon de soleil


Mille bises

Gaëlle

Au moment où l'horizon se confonds avec la mer, et où les hommes se perdent dans l'infini...

Quand le ciel s'embrase d'une douceur voluptueuse, se réveille en nous l'envie d'être un oiseau, afin de se faire caresser par la suave et délicate matière des nuages...

voila c'est sournia, la d'ou vient ma famille ! bel endroit !

Mais,il faut continué, c'est superbe tous ça...

Le cœur d'une immense plaine aride avec pour tout horizon la ligne ondulante d'un massif de dunes se détachant sur d'étranges roches basaltiques calcinées dont les ombres, allongées démesurément par la lumière rasante d'un jour naissant, dessinaient sur le sol d'étranges arabesques. Pas un bruit, pas un craquement, pas même un souffle de vent ne venaient troubler le silence de ce paysage irréel, émergeant comme un mirage, de la torpeur nocturne.
Ce monde qui a depuis longtemps cessé de vivre, là où les puissances qui décident du sort de chacun des êtres ont arrêté de jouer...avec la vie !
La où le seul spectateur, simple lueur frémissante embrasant l'horizon, rouge, entame son ascension vers le zénith, dardant de ces rayons acérés la peau de deux hommes qui marchaient là, inconscient, comme plongés dans des rêves infinis, au milieu d'un univers sans âge. A discuter de tout et de rien... Eternels amis...

Voilà une photo de moi et d'un ami, un compagnon de route, un frère...